MAI 2017 - Découvrez mon tout nouveau livre: Le bonheur pour tous, disponible dans tous les formats numériques.

JANVIER 2017
- L'endométriose: vaincre la douleur et l'infertilité (3e édition) est à nouveau disponible en format PAPIER au Canada et en France chez Québec-Livres, Renaud-Bray, Archambault, amazon.ca, amazon.fr, etc.

Comment soulager la douleur et Intolérance au gluten sont disponibles en format numérique. À nouveau disponibles format papier chez Amazon (oct 2019).

L'endométriose et l'infertilité

L’infertilité se définit comme l’incapacité de concevoir après un an d’essais réguliers sans méthode contraceptive. Aucune femme ne sait avec certitude si elle pourra avoir un enfant un jour, mais la femme atteinte d’endométriose peut supposer que l’atteinte de ses organes reproducteurs puisse jouer en sa défaveur. Bien que le lien entre l’endométriose et l’infertilité ne soit toujours pas bien défini, les experts confirment que de 30 à 50 % des femmes endométriosiques souffrent d’infertilité. Il est suggéré que de 20 à 30 % des femmes stériles souffriraient en fait d’une endométriose asymptomatique.
 
Comment l’endométriose affecte-t-elle la fertilité?
Plusieurs mécanismes semblent impliqués dans la difficulté à concevoir un enfant. Les obstacles anatomiques sont facilement concevables. L’ovule doit pouvoir cheminer librement dans la trompe de Fallope pour être fécondé par un spermatozoïde. Si le chemin est obstrué par une lésion endométriosique ou des adhérences pelviennes, une chirurgie sera nécessaire afin de permettre son passage. D’autres facteurs importants sont les kystes ovariens endométriosiques qui peuvent réduire la réserve d’ovules, les anormalités endocriniennes comme l’anovulation et les dysovulations (ovule de mauvaise qualité), ainsi que les troubles liés à la thyroïde ou à l’hypophyse (hyperprolactinémie). De plus, la fertilité est influencée négativement par l’exposition à certains contaminants environnementaux et le stress.

Des approches naturelles pour favoriser le « projet bébé »
Plusieurs changements aux habitudes de vie peuvent améliorer les chances de concevoir un enfant. Ceux-ci visent à soutenir la fonction et la santé des systèmes reproducteur, endocrinien et immunitaire, car on sait que l’endométriose est une maladie complexe qui affecte le corps à tous ces niveaux.

Préparer le terrain
Lorsque vous êtes confrontées à une maladie telle que l’endométriose, c’est l’organisme en entier qui souffre. Plusieurs considèrent d’ailleurs qu’il s’agit d’une maladie d’encrassement où le corps n’arrive pas à excréter ses déchets assez rapidement. Les plantes médicinales peuvent optimiser le fonctionnement du foie (où a lieu la dégradation des hormones) et des reins, et purifier le sang. Une cure de nettoyage et l’ajout d’enzymes digestives visent à diminuer l’inflammation, à favoriser une meilleure irrigation sanguine du système reproducteur et à diminuer la douleur.

Éviter l’exposition aux toxines environnementales
Plusieurs substances nocives issues de l’environnement agissent comme des perturbateurs endocriniens et contribuent à la prolifération de l’endométriose. Or, plusieurs de ces toxines agissent comme l’œstrogène; ce sont des xénoestrogènes (du grec xeno pour étranger). L’activité hormonale normale s’en trouve complètement perturbée. Les xénoestrogènes sont impliqués dans l’apparition de certains cancers, l’infertilité, les kystes ovariens, les fausses couches, etc. On les trouve dans les aliments (consommer des aliments bio), herbicides, pesticides, dissolvants, agents de conservation, fumée de cigarette, peintures, produits en PVC, contenants de plastique, pollution de l’air et de l’eau, etc.

L’alimentation
Plusieurs aliments ont un lien direct avec l’endométriose. L’alimentation doit viser à contrer l’inflammation (diminution de la douleur), à minimiser la production d’oestrogène et à soutenir le système immunitaire. Il faut privilégier les fruits et les légumes, les fibres qui aident à excréter l’excès d’œstrogène et les acides gras essentiels (poissons gras, huile d’olive, de lin ou d’avocat, les graines et les noix).  Pour plus de détails, voir l’article L’endométriose : l’alimentation à la rescousse.

Restaurer l’équilibre hormonal
L’ajout de la crème progestérone bio-identique aide des milliers de femmes à limiter les taux d’œstrogène en circulation et à diminuer les symptômes de l’endométriose. Il est suggéré d’utiliser de 40 à 60 mg de crème progestérone du 6e au 28e jour pour un cycle de 28 jours. Lorsque les symptômes sont sous contrôle (peut prendre plusieurs mois) et qu’on est prêt à mettre en branle le projet bébé, on commence l’application à partir de l’ovulation seulement. On recommande de continuer son utilisation pendant les trois premiers mois de grossesse et de la diminuer graduellement.

L’endométriose étant une maladie complexe impliquant plusieurs causes, son traitement requiert une approche multidisciplinaire. En suivant les principes mentionnés, la femme met toutes les chances de son côté afin de faire régresser sa maladie et d’avoir la joie d’enfanter un jour.

Article publié dans le webzine Girlykréyol
Source : L’endométriose : Vaincre la douleur et l’infertilité, Gisèle Frenette, Québec-Livres, 2011

Mon nouveau livre: Les 5 messagers du corps


Avouons-le, certains sujets ne se discutent pas avec n’importe qui! Et encore là, il y a certains secrets intimes que même nos meilleurs amis ne connaissent pas. Pourtant, ces questions continuent de tourner dans nos têtes. « Est-ce normal que…, dois-je m’inquiéter si…, comment savoir si les autres ont ça? » Il reste le médecin, mais encore faut-il réussir à avoir un rendez-vous et oser poser cette question embarrassante!

Mes contacts avec les gens m’ont fait réaliser que plusieurs d’entre eux connaissent peu le fonctionnement normal du corps humain. Sans connaître la normalité, il est plus difficile de reconnaître quand il y a matière à s’inquiéter. C’est là que l’idée d’écrire un petit livre simple et concret est apparue. Il s’agit d’un livre qui dit les choses telles qu’elles sont, et non à mots couverts.

Les 5 messagers du corps : comment la peau, les ongles, les selles, l’urine et les règles vous informent sur votre santé décrit en détail 5 parties ou fonctions du corps qui vous transmettent des messages sur votre état de santé. La plupart de ces signaux sont visibles à l’œil nu et peuvent vous informer sur ce qui se passe à l’intérieur de votre corps.
 
Chacun des chapitres du livre aborde un thème en profondeur et est divisé comme suit : ce qu’est la normalité pour cette partie ou fonction du corps, les besoins spécifiques qui lui sont liés, les symptômes qui pourraient apparaître et leurs significations et ce qu’il y a à savoir au sujet du lien émotif qui s’y rattache. Chaque chapitre se termine par des réponses à plusieurs questions qui me sont souvent posées.

En apprenant à mieux connaître son corps, il devient plus facile de devenir autonome dans le suivi de notre santé.  En fait, le corps humain est la machine la plus complexe qui soit, mais en prendre soin est simple. Il ne demande qu’à être bien alimenté, à bouger et à se reposer.

Bonne lecture!

Notez bien: Les 5 messagers du corps est disponible en format papier en librairie (demandez-le si vous ne le voyez pas) et en ligne, au Canada dès maintenant, en format numérique fin avril et en Europe vers la mi-mai 2014.

L'endométriose: l'alimentation à la rescousse

L’endométriose est une maladie gynécologique qui atteint les femmes de tout âge. Sa complexité découle du fait qu'elle implique tant le système reproducteur, endocrinien qu'immunitaire, et qu'en plus, elle semble exacerbée par diverses composantes alimentaires et environnementales. L’approche allopathique consiste à traiter l’endométriose par une thérapeutique hormonale visant à diminuer les taux d’œstrogène et par la chirurgie. Pourtant, le corps humain a le pouvoir de se régénérer si on lui fournit les nutriments essentiels dont il a besoin.

L’ennemi numéro un : l’inflammation
L’inflammation est un facteur aggravant de l’endométriose qui met le système immunitaire à rude épreuve. D’ailleurs, les recherches ont démontré que les femmes atteintes d’endométriose souffrent plus souvent que les autres de différentes maladies auto-immunes, d’allergies et de candidose systémique. Cela dit, l’alimentation moderne, qui encourage la dénutrition et l’inflammation plutôt que la santé, devrait être au centre de nos préoccupations.

Le gluten
Plusieurs aliments sont à proscrire lorsque l’on vise à enrayer le processus inflammatoire. Le gluten est certainement en tête de liste comme aliment à éviter. Il faut savoir que le blé moderne, après avoir subi d’innombrables croisements afin d’en accroître le rendement, n’a plus rien à voir avec le blé ancien. Notre système digestif, qui n’a tout simplement pas évolué au même rythme, ignore comment soutirer les éléments nutritifs essentiels de cette protéine quasi étrangère. Les céréales contenant du gluten – le blé, l’avoine, l’orge, le seigle, le triticale, l’épeautre et le kamut – encouragent l’inflammation et devraient donc être évitées.

Les sucres et les gras saturés
Le sucre sous toutes ses formes promeut l’acidité systémique, ce qui favorise l’inflammation et la douleur de l’endométriose. Les gras saturés (viande, beurre, margarine, fromage) encouragent la formation des prostaglandines pro-inflammatoires. De plus, la viande rouge contient souvent des hormones de croissance dont l’œstrogène.

Autres aliments à éviter
·        Les produits laitiers stimulent l'inflammation;
·        La caféine et l'alcool augmentent les taux d'œstrogène en circulation;
·        Le soya agit comme un œstrogène dans le corps;
·        Les fruits citrins et la levure selon la tolérance personnelle; 
·        Tout aliment auquel on a une intolérance ou une allergie connue;
·        Tous les additifs chimiques.
 
Article publié dans le webzine Girlykréyol
Source : L’endométriose : Vaincre la douleur et l’infertilité, Gisèle Frenette, Québec-Livres, 2011
Image courtoisie de Marin/FreeDigitalPhotos.net