Certaines maladies semblent avoir
une grande attirance l’une pour l’autre.
Il semble que ce soit le cas pour la fibromyalgie et l’endométriose. Si on compare les deux maladies, on se rend
compte qu’elles ont plusieurs symptômes en commun dont la fatigue et la
douleur. Toutes deux découlent d’une cause inconnue mais définitivement
inflammatoire. Chacune a le pouvoir de
gâcher la vie de sa victime, tant physiquement, qu’émotionnellement et
socialement.
Une étude américaine sur 3680 femmes a démontré que 31% de celles atteintes
d’endométriose souffraient aussi de fibromyalgie alors que la population
générale en dénotait 4% seulement.
Ainsi, la femme endométriosique encourt 7 fois plus de risques d’être
aussi atteinte de fibromyalgie. Cette
même étude a également démontré un lien en l’endométriose et plusieurs maladies
auto-immunes, ainsi qu’avec l’intestin irritable, les allergies, la cystite
interstitielle. Laquelle vient en premier? Difficile à dire mais chose certaine,
l’inflammation est toujours présente.
On peut se demander ce qu’ont en
commun toutes ces femmes? On pourrait
pointer du doigt les traitements hormonaux qui laissent trop souvent des effets
indésirables à long terme. Mais il
faudrait alors affirmer que l’endométriose est apparue en premier. Pourtant, même si on en parle moins, beaucoup
d’hommes souffrent aussi de fibromyalgie, et ils n’ont pas probablement pas
pris d’hormones. Le dilemme reste entier.
Et voilà, par la force des choses,
on en déduit qu’une partie de la réponse se trouve probablement dans notre assiette. Si l’alimentation est si souvent mise en
cause, c’est tout simplement parce que c’est l’activité de notre vie qui
revient le plus souvent : trois fois par jour, 365 jours par année, pour
un grand total de 1095 repas, et cela, sans compter les collations. Tout comme
la voiture qui refuse de rouler si son essence est diluée avec de l’eau, le
corps n’arrive pas à s’adapter à la diète moderne qui contient trop de mauvais
gras, de produits chimiques, et trop peu d’aliments nutritifs de base tels les fruits
et les légumes qui lui procurent les vitamines et oligo-éléments dont il a
besoin.
Il y a toutes sortes de raisons qui
expliquent pourquoi l’on se contente de manger ce qui nous tombe sous la main :
le manque de temps pour préparer des repas sains, la fatigue après une journée
de travail, le manque d’énergie, etc. L’alimentation
est souvent reléguée tout au bas de la liste de priorité. Pourtant, ce que nous mangeons à tous les jours
constitue notre carburant et il est essentiel qu’il soit de la meilleure
qualité possible. Si nous voulons un corps en santé, peu importe la maladie dont
nous sommes atteints, commençons par nous nourrir convenablement. La diète qui semble convenir le mieux aux
femmes atteintes d’endométriose en est une qui limite les sources d’aliments pro-inflammatoires,
ce qui convient parfaitement aux personnes atteintes de fibromyalgie. Le mieux-être passe par la fourchette. Cessons de voir tout ce dont nous aurons à nous
priver et voyons plutôt ce que pourrait être notre vie si nous nous sentions
bien dans notre peau.
Pour plus de détails sur l’alimentation
anti-inflammatoire convenant aux femmes souffrant d’endométriose, consultez mon
livre, L’endométriose : vaincre ladouleur et l’infertilité.
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