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Le rôle de l'alimentation dans l'endométriose

L’alimentation est le carburant qui assure le bon fonctionnement du corps. Rien de surprenant qu’un corps affaibli par la maladie ait besoin qu’une attention particulière soit portée à sa nourriture. Il n’y a pas grand-chose à espérer d’aliments riches en gras et en sucre mais vides de nutriments essentiels. Pourtant, l’alimentation est souvent négligée et encore plus lorsque la personne est malade et sans énergie.

La nutrition joue un rôle crucial dans le maintien de l’organisme humain et détient souvent la clé vers une meilleure santé. Des études ont démontré que plusieurs troubles gynécologiques pouvaient être exacerbés par l’ingestion de certains aliments. En effet, la consommation de sucre et de caféine augmente la prévalence et l’intensité des symptômes liés au syndrome prémenstruel et aux règles.

On sait que le processus inflammatoire qui amène la douleur s’accroît en présence des prostaglandines pro-inflammatoires de la série 2. Les prostaglandines sont des substances hormonales qui ont plusieurs rôles vitaux dans le corps. Celles de la série 1 et 3 que l’on trouve dans les aliments riches en oméga-3, comme les huiles de poisson, ont des effets anti-inflammatoires. Tout au contraire, les prostaglandines de la série 2 provenant d’aliments riches en oméga-6 (gras animal) augmentent l’indice inflammatoire, et ainsi, encouragent la douleur.

Le choix des aliments est en fait être un facteur de première importance lorsque vient le temps de diminuer le processus inflammatoire et de minimiser la production des oestrogènes, deux facteurs qui aggravent les symptômes de l’endométriose. La diète doit aussi éliminer tous les aliments auxquels la personne est allergique ou intolérante, car ceux-ci épuisent le système immunitaire qui doit faire bataille sans relâche. Ainsi, la femme qui souffre d’endométriose devrait proscrire ou réduire sa consommation des aliments suivants : le blé et le gluten, le sucre, les acides gras saturés (viande rouge, margarine, fromage, etc.), la caféine, les produits laitiers, le chocolat, l’alcool, les hydrates de carbone raffinés (pain blanc, pâtes blanches, pâtisseries, etc.), le soja, les fruits citrins, les additifs alimentaires et les agents de conservation.

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