Découvrez toutes les facettes de l'endométriose grâce à mon livre "L'endométriose: Vaincre la douleur et l'infertilité" et aux articles offerts sur le sujet.
Comment soulager la douleur et Intolérance au gluten sont disponibles en format numérique. À nouveau disponibles format papier chez Amazon (oct 2019).
Le régime hypotoxique et l'endométriose: un témoignage encourageant
Le témoignage d'Éva: un souffle d'espoir
Un témoignage sincère
Un lien entre l'endométriose et la fibromyalgie
L'endométriose: ce qu'on en sait
Livre "L'endométriose" - Témoignages
J'ai bientôt fini ton livre sur l'endométriose. Je suis ravie, un bon résumé de choses que je savais déjà ayant lu tes articles et m'étant énormément documentée depuis des années. Mais aussi de bons conseils, de vraies explications, et j'en tire une nouvelle ligne de conduite pour tenter de guérir ce fléau. Je vais suivre tous tes conseils et je croise les doigts pour que la souffrance s'arrête et que bébé vienne enfin. Je te remercie de ce bel ouvrage et te tiendrait au courant.
Alexandrine
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Ce livre est un vent de réconfort que je ferai absolument lire à mes proches afin qu'à leur tour ils comprennent ce que je vis. Il est vrai que cette maladie n'affecte pas que le corps mais la personne en entier. Trop de gens m'ont jugée sans savoir. Je suis présentement en essai de la crème progestérone bio-identique depuis quelques jours et déjà celle-ci change ma vie. J'ai connu cette crème en lisant ce livre, il a changé ma vie vers la sérénité et loin de la souffrance extrême!!
MERCI GISÈLE d'avoir écrit ce livre.
Fanny-Gabrielle Girard Robert
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J'ai littéralement dévoré le livre hier, mis des post-it un peu partout pour m'y replonger plus profondément. Merci pour cet ouvrage complet, très accessible et très bien expliqué.
L’endométriose, la glande thyroïde et l’infertilité
La crème progestérone bio-identique dans le traitement de l’endométriose
On sait maintenant qu’un excès d’œstrogène favorise la prolifération de l’endométriose et que les symptômes de cette maladie ont tendance à régresser ou à disparaître, chez la plupart des femmes, durant la grossesse et l’allaitement. Le fait est qu’il y a une grande quantité de progestérone en circulation pendant cette période et que celle-ci empêche la prolifération des lésions endométriales en bloquant l’œstrogène.
La grossesse favorise la régression de l’endométriose de trois façons. En premier, elle s’oppose à l’œstrogène par la production d’une importante quantité de progestérone. Le corps de la femme produit normalement de 20 à 30 mg par jour de progestérone à la deuxième moitié de son cycle menstruel. Or, la femme enceinte en secrète de 300 à 400 mg quotidiennement. Deuxièmement, la grossesse supprime l’ovulation, ce qui diminue la quantité d’oestradiol (une sorte d’oestrogène) en circulation. Le placenta va aussi secréter une grande quantité d’oestrogène, mais il s’agit d’oestriol et non d’oestradiol. L’oestriol n’encourage pas la prolifération des cellules de l’endomètre. Et en dernier lieu, l’oestriol va prendre toute la place sur les récepteurs d’œstrogène ce qui bloque l’oestradiol et les xénoestrogènes.
L’utilisation de la crème progestérone bio-identique peut stopper le développement de l’endométriose et faire régresser les lésions en simulant l’état de grossesse. Selon le Dr John Lee, un spécialiste reconnu des problèmes hormonaux chez les femmes, de 40 à 60 mg de crème progestérone par jour, et parfois même 80 mg, sont nécessaires pour arriver à ces fins. Le programme devra débuter à la 6e journée du cycle menstruel (le jour 1 étant le début des règles) jusqu’au jour 26 d’un cycle de 28 jours. Les résultats peuvent se faire attendre jusqu’à 6 mois; il faut donc s’armer de patience et aider son corps en diminuant autant que possible l’exposition à l’œstrogène et aux xénoestrogènes.
Il n’y aura pas d’ovulation en appliquant la crème progestérone selon cette méthode, ce qui fait qu’elle ne convient pas aux femmes qui désirent un enfant immédiatement. Il est recommandé de poursuivre tel qu’indiqué jusqu’à ce que les symptômes aient régressé. Pour la femme qui désire tomber enceinte, l’application de la crème progestérone bio-identique doit commencer au moment de l’ovulation. Si la grossesse survient, il est préférable de continuer à utiliser la progestérone au moins pendant les trois premiers mois de grossesse afin d’éviter une fausse-couche. Plusieurs femmes choisissent de continuer son utilisation jusqu’à quelques semaines avant l’accouchement.
Pour plus d'information: L'endométriose: vaincre la douleur et l'infertilité (Québec-Livres)
Approche naturelle - Liste de médecins - Montréal
Et une autre:
Une pharmacie située à Montréal qui prépare des crèmes, gélules, gouttes sublinguales, gels pour traitements hormonaux bio-identiques. Ils travaillent d'ailleurs quotidiennement avec les praticiens cités plus bas.
Pharmacie Pearson
5025 Sherbrooke Ouest
Montréal,Qc
Tel: 514-484-2222
Courriel: rxp@videotron.ca
Mireille Mousseau, infirmière diplômée
Centre de santé Westmount
1225 avenue Green, Suite B
Westmount, Qc
H3Z 2A4
Tel: 514 448-9777
Courriel: info@santewestmount.com
Site Internet: http://westmountwellnesscenter.com/BHRT_fr.html
Comment savoir si on souffre de candidose?
Si on en est rendu à se poser la question à savoir si on souffre de candisose, c’est parce qu’il y a déjà longtemps que l’on ne se sent pas bien. Le candida albicans (cliquez pour lire un article sur le sujet) est souvent en cause lorsqu’une variété de symptômes apparaissent de nulle part l’un à la suite de l’autre entraînant l’impression de ne plus se reconnaître. La candidose peut se manifester par de la fatigue, des troubles digestifs, de la difficulté à se concentrer, des troubles du sommeil, des maux de tête, des allergies et intolérances tant alimentaires qu’environnementales, etc.
Deux petits examens maison peuvent vous mettre sur sa piste :
- L’examen de la langue : La langue reflète l’état du tube digestif. Celui-ci est souvent un des premiers organes à être colonisé par le candida albicans. Le développement de la levure sur la langue lui laissera une apparence blanchâtre; elle sera recouverte d’un revêtement plus ou moins épais qui témoignera de sa présence dans le reste du tube digestif.
- Le test du verre d'eau : Placez un verre avec de l’eau près du lit pour la nuit. Le matin, au réveil, crachez de la salive dans le verre d’eau. Observez immédiatement, à nouveau dans 2 ou 3 minutes, puis dans 15 minutes. La salive saine devrait flotter sur l’eau au début avant de se dissoudre dans l’eau. La présence de bulles et de mousse est normale. En présence de levures, des filaments tomberont vers le bas du verre. Il y a aura formation d’un genre de nuage de salive qui tombera vers le fond. Vous pourriez aussi voir apparaître des taches floconneuses en suspension dans l’eau. Plus il y a de filaments et de nuages, et plus ils apparaissent rapidement, plus on peut suspecter la présence d’une candidose buccale et du tractus digestif.
L’endométriose – Questions et réponses
R Oui, c’est possible. Bien des femmes ont découvert qu’elles souffraient d’endométriose lors d’examens visant à déterminer la cause de leur infertilité. Certaines d’entre elles avaient effectivement des douleurs menstruelles, mais elles étaient gérables avec la prise d’analgésiques quelques jours par mois. D’autres n’ont jamais souffert de dysménorrhée et elles étaient étonnées d’apprendre qu’elles étaient atteintes d’une telle maladie.
Q Est-ce qu’il y a un lien entre l’hypothyroïdie et l’endométriose?
R Les femmes atteintes d’endométriose semblent plus prédisposées à souffrir d’hypothyroïdie (insuffisance de la glande thyroïde); une étude a démontré une incidence sept fois plus grande lorsque comparé à la population féminine en général. On sait que le corps travaille comme un tout. Un déséquilibre hormonal d’une glande peut aisément déstabiliser d’autres glandes ou organes. De plus, l’endométriose et l’hypothyroïdie semblent impliquer une faiblesse du système immunitaire. Il n’est pas rare de voir plus d’une maladie impliquant le système immunitaire chez une même personne.
La production des hormones féminines et le maintien de la grossesse dépendent d’une concentration appropriée d’hormones thyroïdiennes dans le sang. Par ailleurs, l’hypothyroïdie peut causer l’anovulation, l’irrégularité du cycle menstruel, des troubles de conception, un plus grand risque de fausses couches, de bébé mort-né ou de prématurité. La bonne nouvelle est que ces troubles disparaissent une fois que le traitement de la glande thyroïde est instauré.
Plus d'info: L'endométriose: vaincre la douleur et l'infertilité (Quebecor 2011)
L’endométriose liée à un plus grand risque de maladies intestinales
Cette étude est la première à investiguer le lien entre l’endométriose et les maladies inflammatoires de l’intestin. Le lien exact entre les deux affections n’est pas encore bien compris. Il a été stipulé qu’elles partagent peut-être des causes communes impliquant le système immunitaire ou que l’utilisation de la pilule anovulante dans le traitement de l’endométriose puisse augmenter le risque de développer ces maladies. Chose certaine, lorsqu’une femme présente des symptômes intestinaux et de la douleur abdominale, la similarité des symptômes peut compliquer le diagnostic. Ces pathologies nécessitent pourtant des traitements très différents.
La recherche consistait à suivre 38,000 femmes danoises qui avaient été hospitalisées pour l’endométriose entre 1997 et 2007. Après 13 années de suivi, 320 d’entre elles avaient développé une maladie inflammatoire de l’intestin, soit 228 cas de colite ulcéreuse et 92 cas de maladie de Crohn.
La recherche conclut que les femmes atteintes d’endométriose étaient 50% plus à risque de développer une maladie intestinale inflammatoire que les femmes de la population en général. Ce risque augmentait à 80% pour les femmes dont l’endométriose avait été confirmée par la chirurgie comparativement aux femmes de la population en général. Cette période de risque élevé perdura jusqu’à 20 ans après le diagnostic d’endométriose.
Les deux maladies se manifestent par des symptômes tels que la diarrhée persistante, des crampes ou douleurs abdominales, la présence de sang dans les selles, de la fièvre et une perte de poids.
Bien que d’autres recherches seront nécessaires avant d’en arriver à des conclusions définitives, les médecins devraient considérer tant l’endométriose que les maladies de l’intestin lorsque confrontés aux symptômes mentionnés.
L’endométriose: l’attente du diagnostic
Ce scénario rappelle étrangement ce qui se passait il y a peu de temps avant que la fibromyalgie fut acceptée comme une maladie bien réelle. Il s’agissait d’une affection aux symptômes variés qui semblait atteindre surtout les femmes (même si on sait maintenant que bien des hommes en souffrent aussi). On pensait qu’il s’agissait d’un état purement psychosomatique (plus ou moins un mal imaginaire) et non d’une pathologie physiologique. D’ailleurs, bien des femmes affirment que si les hommes souffraient d’endométriose, il y a longtemps que les recherches auraient progressé.
On estime, que même de nos jours, le diagnostic d’endométriose peut se faire attendre de huit à dix ans. Mais pourquoi? En fait, il y a plusieurs raisons en commençant par le simple fait qu’un grand nombre de femmes ne consultent pas ou encore qu’elles aient consulté mais qu’elles se sont contentées de la réponse trop fréquemment répétée : « Mais c’est normal d’avoir mal avec les règles! ». Une dysménorrhée (douleur durant les règles) qui vous empêche de continuer votre routine habituelle n’est pas normale. Il faut enrayer ce mythe et arrêter de le faire croire à nos jeunes filles afin qu’elles puissent consulter et recevoir de l’aide le plus tôt possible. En plus d’améliorer la qualité de vie, un traitement précoce peut diminuer le risque de faire face à l’infertilité plus tard.
Certaines femmes ont des règles douloureuses, mais il en a été ainsi toute leur vie et la douleur est gérable; elles n’auront donc pas fait de démarches médicales. D’autres ont subi une multitude d’examens, parfois avec différents médecins, mais sans résultat. Pourtant, on sait que la seule façon de diagnostiquer l’endométriose sans l’ombre d’un doute est de pratiquer une laparoscopie et une biopsie d’une lésion. Le diagnostic résulte souvent d’une investigation pour déceler la cause de l’infertilité chez la femme, car il arrive que la maladie soit asymptomatique. Il y a aussi plusieurs autres troubles de la santé qui miment les symptômes de l’endométriose tels que l’intestin irritable, la colite, la cystite, l’appendicite, etc.
Considérant que chaque femme ressent et décrit sa douleur différemment, même le meilleur des médecins pourra s’engager sur une mauvaise piste. L’indice le plus important reste la synchronicité avec le cycle menstruel, et encore, bien des femmes ont des symptômes qui perdurent presque tout le mois. Dans l’attente d’un test sanguin qui détecte la maladie et d’un dépistage de routine au sein de la population féminine, il ne reste qu’à en parler, à faire connaître la maladie autour de nous afin que les femmes en prennent connaissance et obtiennent un diagnostic plus rapidement.